La qualité de l’air que nous respirons repose sur un équilibre fragile. Il est dépendant de l’intensité des émissions de polluants ainsi que des phénomènes de transformation et de dispersion de ces mêmes polluants par l’environnement.
LES EFFETS DE LA POLLUTION SUR LA SANTÉ ET SUR NOTRE PEAU DEVIENNENT UNE RÉELLE PRÉOCCUPATION
Ainsi, une augmentation des émissions, ou certaines conditions météorologiques particulières, peuvent rompre l’équilibre. La pollution atmosphérique n’est pas uniquement nocive pour la santé, elle a également une action directe sur notre peau. Celle-ci devient plus sensible et irritable. Elle se déshydrate, les pores sont obstrués et le teint devient terne. Enfin à cause des nombreux radicaux libres générés par les polluants atmosphériques, la peau vieillit prématurément. |
LE SAVIEZ VOUS ? Aujourd’hui 54% de la population mondiale est urbaine. 2/3 des habitants de la planète vivront dans les villes d'ici à 2050 (source : ONU 2014) 77,5% de la population française est urbaine (source : INSEE 2010) |
Les polluants chimiques que l’on retrouve dans l’air et qui ont une action directe sur notre santé et sur notre peau sont divers. Ils sont principalement émis par les automobiles, les industries et la production électrique.
ZOOM : LES PRINCIPAUX POLLUANTS ATMOSPHÉRIQUES
Les particules
Elles sont émises principalement par l’industrie et le trafic routier. C’est de la matière en suspension dans l’air, elle est de différentes tailles et de différents types (acides, composés chimiques…).Toutes particules inférieures à 10 µm (appelées PM10) est dangereuse.
Or des villes comme Shanghai, Mexico City ou Los Angeles, connaissent régulièrement des pics de pollution aux particules PM2,5… Cette pollution que l’on ne voit pas, 20 fois plus petite que le diamètre de nos pores (50 µm), sensibilise et irrite la peau.
O3 (Ozone de basse altitude ou troposphérique)
A très haute altitude, l’ozone nous protège des rayons UV.
Cependant, lorsqu’ils se trouvent à basse altitude, c’est-à-dire là où nous vivons et respirons, c’est un polluant irritant pour la peau, les yeux, et le système respiratoire. C’est aussi un super-oxydant, libérant de nombreux radicaux libres et très cancérigène.
Ce polluant n’est pas directement émis dans l’atmosphère. Il se forme par réaction chimique en présence de polluants précurseurs (comme les COV, NOx…), et sous l’effet du rayonnement solaire et des UV. On parle alors de Smog Photochimique.
Les conditions de formation de l’ozone sont généralement observées lorsque la circulation automobile est élevée, que le temps est ensoleillé et qu’il y a une faible circulation atmosphérique.
LES POLLUANTS ATMOSPHÉRIQUES PRÉCURSEURS
NOx (Oxydes d’azote)
Les « NOx » sont l’ensemble des formes oxydées de l’azote (Monoxyde, dioxyde, trioxyde…).
Le monoxyde d’azote (NO) et le dioxyde d’azote (NO2) sont des polluants caractéristiques des zones urbaines et industrielles. Ils sont notamment émis par le trafic routier, le chauffage individuel et collectif ainsi que la fumée de tabac. Le dioxyde d’azote (NO2) en particulier est un gaz suffocant qui irrite les bronches.
Les oxydes d’azote sont à l’origine des pluies acides, et participent à la destruction de la couche d’ozone et à l’effet de serre.
COV (Composés Organiques Volatils)
Les composés organiques volatils sont des solvants issus de l’utilisation domestique de solvants, de l’utilisation de peinture dans l’industrie manufacturière, ou du transport routier suite à l’évaporation des carburants qui peut avoir lieu lors du plein des véhicules, ou par les gaz d’échappement.
Ils provoquent des irritations des yeux, de la gorge mais aussi de la peau. Ils réduisent également la capacité respiratoire, et certains composés sont considérés comme cancérigènes (ex : benzène, benzo(a)pyrène).
SO2 (Dioxyde de soufre)
Ce gaz, provenant principalement des activités industrielles, altère la barrière cutanée provocant ainsi irritations et sensibilité cutanée.
Il irrite également les muqueuses et les voies respiratoires supérieures (nez, bouche et gorge).
CO (Monoxyde de carbone)
Le monoxyde de carbone provient majoritairement des gaz d’échappement des véhicules. Il est connu pour provoquer l’hypoxie tissulaire.
Il s’agit d’une carence en oxygène dans les tissus résultant en un teint terne, un vieillissement prématuré, une sécheresse cutanée…
En résumé… |
LA POLLUTION est l’ennemi n°1 de la santé et de la peau (source : OMS)
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LA SOLUTION DERMINA
Faites le plein d’anti-oxydants tels que les vitamines C et E, qui stopperont les radicaux libres, responsables du stress oxydatif. Vous pouvez les utiliser sous toutes les galéniques : en lotion, en sérum, en crème et pouvez même les manger ! Vous en trouverez dans les pamplemousses, les kiwis, les noix, les poissons gras… Renforcez la barrière cutanée ! Elle vous protège des agressions extérieures et limite la sensibilité cutanée en formant une barrière imperméable. Pour maintenir son intégrité, hydratez bien votre peau quotidiennement, et nourrissez-la en fonction de son niveau de sécheresse. Apaisez votre peau sensibilisée par la pollution avec des actifs anti-inflammatoires spécifiques qui vous permettront de retrouver votre confort cutané. Protégez votre peau du soleil, avec des protections solaires SPF30 au minimum. Préférez les écrans minéraux aux filtres chimiques car ils sont mieux tolérés par les peaux sensibles et surtout appliquez-les régulièrement ! Cultivez une hygiène de vie : régime alimentaire sain, utilisation de filtres à eau, ne pas fumer, éviter d’être à l’extérieur pendant les pics de pollution… |